mercredi 4 mars 2009

Quelle place occupe le Burundi en Afrique, économiquement parlant?

Je tiens entre mes mains le tout dernier jeune afrique consacré aux premières entreprises africaines. Jeune afrique pour ceux qui ne le connaissent est ce grand hebdomadaire francophone consacré en grande partie à l’Afrique et édité à Paris. Bref ce numéro précis que je tiens entre mes mains a fait un classement des principales entreprises africaines, et ce dans tous les domaines, des grandes entreprises industrielles du continents, en passant par les banques, les sociétés d’assurances tout y passe. Ma première réaction en tant que bon patriote burundais juste après la joie de voir ainsi réunis dans ce magazine la crème des crèmes de ce que le continents africain compte comme entreprises et donc comme créateurs de richesses aura la suivante : « Voyons voir s’il ya au moins une entreprise de chez nous », je me disais bien que dans les cinq cents premières entreprises que compte la cinquantaine de pays africain il y en aurait au moins une pour représenter le drapeau burundais. Dans ma tête je voyais déjà une de nos banques, faute d’entreprises industrielles de transformation digne de ce nom, je me disais qu’au moins une de nos banques trouverait sa place dans ce classement. Ah ou alors notre fierté nationale, notre Brarudi, notre brasserie nationale qui fait tellement notre fierté, voilà me disais-je une qui ne saurait manquer dans le classement, n’est-ce pas vrai que notre pays compte un nombre impressionnant d’inconditionnels de la bière, et que le prix de cette dernière peut monter en flèche comme il veut, en bon burundais on ne la laissera jamais tomber. Je me rappelais aussi de nos banques dont on parlait à l’époque mes amis et moi avec fierté « hé tu sais interbank c’est la meilleure banque au monde. Elle a des clients partout dans le pays, et tu as vu la nouvelle Mercédès de son PDG ? », la Mercédès en question on la pointait du doigt quand elle passait sur le boulevard du vingt-huit novembre. Ou encore une de nos entreprise paraétatiques que les ténors des partis politiques se disputent de diriger sitôt les élections gagnées puisque c’est connu de tout le monde un passage à la tête de l’Ocibu ou de la Sosumo prémunit le chanceux qui y parvient de la pauvreté pour le restant de ses jours bonne gestion oblige.

Bref, j’étais persuadé qu’une des entreprises qui font la fierté du pays et dont on envie les veinards qui les dirige allait sans aucun doute se retrouver dans le classement. J’attaque donc le classement, en commençant par le haut bien sûr même si je savais pertinemment qu’il y avait peu de chances qu’une entreprise de chez nous se retrouve aux premières loges, pour commencer donc le SONATRACH la puissante société algérienne des hydrocarbures et du gaz trônait en première place, suivie de très près par plusieurs société de la patrie de Mandela. Je continue à avancer dans le classement et je ne vois rien qui ressemble à une entreprise de chez nous. Le nom de chaque entreprise est suivi de son revenu net pour l’année et les chiffres que je vois pour les premières donnent absolument le tournis puisque il s’agit de milliards de dollars, j’en suis à la centième entreprise et jusque là je ne vois rien venir. Je continue à avancer dans le classement, 200ème entreprise et toujours rien de chez nous, 300, 400 persévérant je continue mais jusqu’à la dernière c'est-à-dire la cinq centième toujours rien, et là dépité je n’y crois tout simplement pas, aucune de nos entreprise n’approche même la dernière du classement. Pour retrouver une entreprise de chez nous, il m’a fallu aller consulter la section Afrique centrale, où quand même et ce n’est pas une consolation j’ai quand même vu la banque Interbank classée, mais son résultat fait pâlir de honte en comparaison aux chiffres des autres pays, bref à la fin de la lecture de ce magazine j’étais un peu déprimé de voir qu’on était si pauvre, cela est venu s’ajouter à une découverte peu reluisante que j’avais faite peu de temps avant, actuellement le Burundi est la lanterne rouge de tous les pays du monde quand on compare les PIB par habitant, le revenu par habitant au Burundi dépassait à peine les 100 dollars américains en 2008, trop nul et trop déprimant, avant dernier ça aurait pu aller mais derniers c’est trop la honte.

Il me reste plus qu’à dire aux burundais de se retrousser les manches et de travailler dur pour qu’on relève d’abord rapidement notre PIB et qu’on cesse d’être la risée de tous les autres pays du monde, ensuite parce que nos entreprise sont trop loin, plus de production et de bonne gestion leur feraient sans aucun doute un grand bien.


3 commentaires:

  1. Chers frères et soeurs,
    Meilleurs voeux de l'an 2010. La lecture de ce commentaire concernant la pauvreté de mon pays vient me rappeller le jour ou j'étais en train de me plaindre en ce qui est de la musique burundaise.En effet, la Eat African TV était ma preference et je pensais regarder au moins une de nos stars. Après ma déception, j'ai demandé a un Tanzanian mon ami étudiant la raison de l'ignorance du Burundi et de sa culture. Il m'a temoigné que le Burndi est connu pour ses entredéchirements. C'est une conception qui est maintenant dans les etrangers et il m'a fallu un long temps pour lui convaincre.
    Lorsqu'il m'arrive de visiter l'internet, je m'attends toujours a ce qu'ily ait une amelioration mais peredoxalement, je vois une regression. De meme a cette dite TV on ne parle du Burundi que s'il ya un ca ne va pas. Je me demande si c'est notre faute ou celle des journalistes de cette dernière. De toutes les facons, il ya la part des Burundais nous meme. Il nous manque l'originalité et qui pis est, s'il arrive qu'on ecrive nous ne voyons que de critique au lieu des encouragements. Il nous reste encore du temps et le changement est toujours possible mais si nous nous appliquons au travail et a l'amour de notre cher Burundi.Laissons nous aimer et faisons ce qui est moralement bon ce qui va contribuer l'amelioration de nos relations et a remettre en valeur notre pays.

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  2. Mon ami il faut quand même reconnaître que le Burundi doit faire beaucoup pour se sortir du cercle vicieux des guerres civiles.C'est cela le frein au développement.L'éthnisme voici ce qui tue notre beau pays.Tant que les burundais n'auront pas compris que hutu et tutsi doivent se mettre ensemble pour construire un vrai pays,rien n'ira.Il faut enterrer l'ethnisme et travailler.Le rwanda qui était hier la honte de l'afrique à cause du génocide ayant emporté près d'1 million de personnes a dépassé le Burundi depuis belle lurette en matière de sécurité et du point de vue économique.Pourquoi?Parce qu'ils ont compris que les éthnies ne mènent qu'au désastre.Oui le Burundi a une réputation de machettes mais nous pouvons réparer l'histoire.Rien n'est irréversible.Mettons nous au travail tout en préservant notre pays.Et dans dix ans nous serons loin en matière économique et sécuritaire.Vive le Burundi.

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  3. Les burundais sont pauvres et le burundi est pauvre. Quoi de neuf, ceux qui s y étonnent peut être ne vivent le burundais. Mes chères amis, les burundais aiment ambiance, ils ne veulent pas se fatiguer ils veulent gagner sans peine. Nous somme devenu des antipatriotes, notre pays est devenu comme terre étrangère. on dirait que nous allons nous enfuir. Personne n'a le souci d'aimer son pays, tous égocentriques, le policier travaille pour soit, il n'a pas peur de relâcher un criminel moyennant quelques centaines de franc bu. un procureur fait de même, l'impunité est devenue chose normale. On veut consommer sans avoir produit, c'est normal que nous soyons pauvres. On multiplie les services de consommation sans penser au services de production. Je te pose la question combien vaut le pays ces services récemment créer dénommé les DCE; ILS VONT APPORTER QUOI DANS L'ENSEIGNEMENT PAR RAPPORT AU PASSE. Le PAYS VA DÉPENSER PLUS D'UN MILLION PAR MOIS PAR COMMUNE POUR SERVICE FRANCHEMENT NE VA PAS CHANGER GRAND CHOSE; POURTANT IL Y A BEAUCOUP DE CLASSE CONSTRUITE PAR LA POPULATION QUI MANQUE DES PUPITRES, des matériels pédagogiques, des enseignants et beaucoup de chose, il y a des centre de santé non fonctionnaire par manque d'équipement. La raison n'est pas connu sur la création de ce service par rapport à ce que le pays à besoin. Mon cher ami je vois pas de quoi te dire ça me dépasse. Dieu seul capable de sauver le Burundi. voilà notre espoir.

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